Il nous reste encore quelques belles allées de platanes offrant à l’homme ombre et fraicheur aux heures estivales.
J’ai dans le cœur cet arbre, le bruissement et le choc de ces longues branches fouettant un ciel si bleu les jours de grand vent; le souvenir des croutes de son écorce, grattées dans la cour des écoles. Et aussi, de loin en loin, à la tombée du jour, les nuées d’étourneaux disparaissant dans leur immense feuillage.
Grands et beaux arbres qui me sont familiers.
Les voilà, disparaissant définitivement de ma vie plus vite qu’ils ne poussent. Combien de temps faut-il à un platane pour devenir GRAND? Oserai-je dire à mes enfants ?
Une exposition d’une grande sensibilité d’Anne Hermoso jusqu’au 28 Juillet 2022.